Emblèmes des révolutions industrielles et étroitement associés à la modernisation du pays, le rail et l’électricité relèvent, aujourd’hui encore, du patrimoine des Français.

Le réseau ferroviaire s’étend progressivement dans la seconde moitié du XIXe siècle et remplace le transport fluvial, sous l’effet, notamment, de politiques volontaristes de l’État (convention entre l’État et les compagnies en 1859, plan Freycinet d’investissements en 1878…). Il connait son apogée au moment de la Première Guerre mondiale et maille alors de façon très fine l’Hexagone, avant d’être concurrencé par la voiture dont l’usage se développe dans l’entre-deux guerres.

La « fée électricité » connaît quant à elle un réel essor entre les années 1880 et la fin des années 1920. Elle supplante progressivement le gaz pour l’éclairage public. Grâce à la force motrice, elle favorise le développement des grandes industries. Des syndicats intercommunaux pour l’électricité sont créés dès les années 1920, avant la naissance d’un service public national après la Seconde Guerre mondiale.


Un tournant intervient en effet au milieu du siècle. Motivé par le besoin de modernisation et la recherche d’un optimum à l’échelle de la collectivité matérialisée par le développement de services publics, l’État établit alors des monopoles dans le rail et l’énergie en unifiant la pléiade d’acteurs privés de ces secteurs. La SNCF et EDF ont alors été considérées comme des “laboratoires sociaux” dans le contexte de l’après Seconde Guerre mondiale. Elles sont depuis lors intimement liées aux politiques des transports, de l’énergie mais aussi de l’aménagement du territoire, de l’industrie et de l’emploi dans l’Hexagone.

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